L’industrie pétrolière constitue un pôle économique majeur. Malgré un ralentissement d’activité compte tenu du contexte climatique, l’industrie pétrolière est en constante recherche d’hommes et de femmes brillants pour favoriser ses innovations. L’industrie se porte garante de la transition énergétique, et demeure un acteur essentiel dans sa concrétisation.
C’est un secteur en pleine métamorphose, avide de nouveaux talents prometteurs dans le cadre d’une décarbonation de ses procédés et de sa production. Le défi majeur que constitue le changement radical de notre système énergétique rappelle l’importance d’engranger de nouveaux collaborateurs et de prospecter de nouvelles idées.
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L’ingénieur pétrolier peut être conduit à travailler en mer ou à l’étranger pendant de longues semaines. Ses missions sont nombreuses et variées, autant au sein de TPE/PME que de très grands groupes tels que Total.
Il n’y a pas un seul type d’ingénieur pétrolier, mais tout un panel, disposant chacun de leur expertise. Ils interviennent à toutes les étapes de la transformation du pétrole.
Leurs missions vont de l’exploration de nouveaux gisements et leur forage, à la production et la transformation du pétrole brut. Le métier d’ingénieur pétrolier consistera également à la mise en place des installations et puits destinés à la production pétrolière, et au transport de la matière transformée.
L’ensemble de ces missions s’effectuera dans des environnements variés, très souvent situés à l’international.
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Vous pouvez opter pour la méthode traditionnelle : rédaction de la fiche de poste ou de la mission pour laquelle vous avez un besoin, présélection des candidats, entretien d’embauche, sélection finale du candidat que vous estimez le plus prometteur. Cette méthode, bien que fiable, est très chronophage.
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La freelance est une tendance professionnelle qui a le vent en poupe. L’élargissement du télétravail à un certain nombre de secteurs a fait ses preuves, et de plus en plus d’entreprises incluent le télétravail pour leurs salariés. Confort, logistique plus avantageuse, sont des avantages communs au télétravail et au statut de freelance.
Le statut de freelance est synonyme d’une meilleure qualité de vie, à une époque où de plus en plus d’employés ne veulent plus avoir à faire un compromis entre vie professionnelle et vie personnelle. La qualité de vie au travail est au centre des débats, et beaucoup d’ex-salariés répondent à cette problématique en se mettant à leur compte.
La liberté, bien sûr, est aussi un argument fort en faveur du statut de freelance : vous êtes seul maître de votre rythme et de votre charge de travail.
Enfin, être freelance en ingénierie a d’avantageux la rémunération : bien qu’étant parfois irrégulière, certaines périodes pouvant être plus fructueuses que d’autres, un ingénieur freelance gagnerait en moyenne 40% de plus que son équivalent salarié.
Il est crucial en tant que freelance en ingénieriede vous pencher sur ce qu’on appelle un statut juridique. La structure juridique choisie impactera votre fiscalité, vos charges et votre protection sociale.
Vous pouvez choisir entre une entreprise individuelle (EI) ou une société. Chaque statut présente ses avantages et ses inconvénients, il ne tiendra qu’à vous de voir ce qui correspondra le mieux à votre activité.
Une EI est simple de création, et sa comptabilité est allégée. Cela s’explique par le fait que l’EI crée une situation de confusion de patrimoine. Ainsi, en cas de faillite, votre patrimoine personnel peut-être mis en danger et saisi. A noter aussi qu’un statut d’EI vous empêchera de vous associer.
En tant qu’EI, vous pouvez vous placer sous le statut de micro-entrepreneur, ce qui allègera considérablement vos charges. La contrepartie est que votre chiffre d’affaires ne pourra jamais dépasser un certain seuil.
Se lancer en tant que freelance en créant sa propre société gomme ces problèmes. En cas d’augmentation de votre activité, vous avez parfaitement le droit de vous associer, et votre responsabilité en cas de faillite se limitera seulement à vos propres apports sur le capital. En contrepartie, les démarches de création de sociétés types SAS ou SARL sont bien plus onéreuses, longues et complexes, et impliquent certaines responsabilités, à savoir la tenue d’une comptabilité annuelle strictement réglementée et l’organisation d’Assemblées Générales.
Il sera tout indiqué pour un freelance débutant, au potentiel de CA limité, de se lancer en EI. En revanche, si votre activité de freelance a vocation à générer un CA conséquent, il sera plus judicieux de vous placer en société de type SARL ou SAS. Si vous avez des frais professionnels importants, le statut d’entreprise est fiscalement intéressant, car il prévoit une déduction des frais professionnels sur votre imposition.
En matière de rémunération, le statut de freelance est radicalement différent de celui d’un salarié. Un salarié réfléchit en matière de salaire brut annuel ou éventuellement mensuel.
Pour pouvoir vous verser un salaire, il vous faut savoir comment fixer ce que l’on nomme le taux journalier moyen, ou TJM, qui variera en fonction du montant que vous souhaitez vous verser chaque mois, vos charges ainsi que votre statut juridique.
Votre TJM dépendra d’une part bien sûr de votre métier exercé en freelance. Il s’agira de vous aligner sur les tarifs pratiqués par les métiers de votre branche, et de distinguer une tendance.
Également, votre expérience pèsera dans la balance. Un junior dans son domaine ne pourra pas prétendre à la même rémunération qu’un expert.
Votre degré de spécialisation joue aussi sur votre TJM. Un profil freelance hautement expert d’un domaine précis, du fait de sa rareté, sera susceptible d’être mieux rémunéré dans ses missions.
Plus généralement, la méthode de calcul du TJM s’effectue en se basant sur le salaire mensuel brut que le freelance toucherait en étant salarié. Par exemple, pour un salaire mensuel brut de 4000 euros, le calcul s’effectuerait comme suit :
Gardez cependant en tête que votre temps de travail effectif peut être très variable d’un mois sur l’autre. Il est ainsi pertinent de réfléchir en chiffre d’affaires annuel plutôt qu’en salaire mensuel pour déterminer le salaire à vous verser.
L’activité pétrolière consiste en la prospection de gisements pétroliers et la production d’hydrocarbures. Il implique un large panel de services annexes à ces activités.
Le domaine du pétrole peut en effet être scindé en deux pôles de métiers et d’activités. On parle de secteur pétrolier amont et aval.
En amont, les acteurs du pétrole travailleront sur l’exploration de gisements et l’extraction du pétrole brut.
En aval, il s’agira du raffinage de celui-ci, de sa transformation en produits dérivés, de sa distribution et de sa commercialisation au sein des stations de carburant notamment.
Les grands enjeux du secteur mêlent amélioration des techniques d’extraction, l’accès à de nouvelles ressources et une innovation en vue de la transition énergétique. Les grands groupes pétroliers mettent en œuvre de nouvelles stratégies, en s’intéressant par exemple aux hydrocarbures et à l’hydrogène décarbonés.
L’industrie pétrolière en France, ce n’est pas moins de 200 000 salariés, dont 33 200 salariés directs répartis dans 250 entreprises (dont 80% de TPE/PME).
Le recrutement des jeunes est un enjeu phare pour la branche pétrolière. C’est un secteur en pleine évolution, novateur et en quête de renouvellement de ses collaborateurs. Les hydrocarbures constituent toujours 90% de l’énergie du transport, et 45% de l’énergie finale consommée en France d’après l’UFIP.
La production pétrolière française représente 1 % de sa consommation, soit plus de 77 millions de tonnes équivalent pétrole. En France comme partout dans le monde, la consommation d’hydrocarbures a vocation à baisser, compte tenu du contexte climatique.
Ainsi, bien que demeurant ultra sollicité car essentiel au bon fonctionnement de nombreuses activités, le secteur pétrolier déplore une baisse mondiale de la consommation de pétrole de 8,8%.
Le secteur pétrolier demeure un générateur d’emplois stables et attrayants : 95% des emplois pétroliers en France sont des CDI. Vieillissant, avec 35% de ses effectifs âgés de plus de 50 ans, la tendance est au recrutement de jeunes collaborateurs, et le secteur est ouvert aux formations en alternance. L’enjeu est de parvenir à recruter dans un contexte de transition écologique, avec une forte diversification dans toutes les énergies.
Il n’y a pas de formation réellement spécifique pour accéder aux métiers de la pétrochimie. On relèvera toutefois certaines formations post-bac intéressantes et pertinentes pour ouvrir les portes au métier d’ingénieur pétrolier.
Il faudra nécessairement opter pour un diplôme en 5 ans. Qu'il s’agisse d’un master ou d’un diplôme d’ingénieur, beaucoup offrent des formations en génie pétrolier, en géoscience ou encore en génie chimique, notions toutes indiquées pour prétendre à travailler dans la pétrochimie. De telles formations sont assurées par l’université ou des écoles d’ingénieur généralistes.
Des instituts tels que l’École nationale supérieure du pétrole et des moteurs (ENSPM), les Écoles d'ingénieurs des Mines, des ponts et chaussées ou bien l’École nationale supérieure d'Arts et Métiers (ENSAM) forment également aux métiers d’ingénieur et sont susceptibles d’intéresser les recruteurs.
Les cadres composent 53% de la part des salariés de l’industrie pétrolière. Pour des postes autres que ceux d’ingénieurs, des formations professionnalisantes comme le BUT, le BTS ou encore la licence professionnelle suffisent.
L’objectif des ingénieurs pétroliers est le suivant : assurer la bonne exploitation du pétrole, du gisement à la station d’essence, de son extraction à sa vente finale au détail.
Ils s’allient avec des spécialistes du terrain, composés de géophysiciens ou encore de géologues, et travailleront de concert pour sonder le sol et en extraire des gisements de pétrole prometteurs. La capacité de travail en équipe se révèle alors primordiale pour exercer en tant qu’ingénieur pétrolier.
L’ensemble des ingénieurs pétroliers, chacun doté de sa spécialisation et de son expertise, interviendra ensuite dans les processus d’exploitation du pétrole et de la production d’hydrocarbure.
La majeure partie des ingénieurs pétroliers travaillent à l’étranger ; prudence et force d’adaptation seront de mise pour gérer des situations sans cesse changeantes.
Le profil d’ingénieur pétrolier regroupe en fait une grande variété de métiers. Ingénieur forage, ingénieur réservoir, ingénieur installation… Tous opèrent à leur échelle au sein d’installations pétrolière dans le but d’étudier et d’optimiser le forage, le transport et la transformation du pétrole brut.
L’ingénieur réservoir se charge de repérer, avec ses équipes, des nouveaux gisements viables de ressources et s’assure de leur rendement. A ses côtés, l’ingénieur forage, lui, met en place les puits servant à extraire le pétrole brut.
Une fois le puits mis en place, c’est l’ingénieur installation pétrolières qui supervisera l’usine et les installations de traitement de la matière première. Mais le raffinage nécessite des techniques et des procédés complexes, qui seront étudiés et mis en place par l’ingénieur procédé.
Travailler dans le pétrolier implique un certain sens de la mobilité, les missions s’effectuant en pleine mer ou dans des régions étrangères telles que le Moyen-Orient ou encore la Russie. AInsi, la maîtrise de langues étrangères, et en particulier de l’anglais, vont de pair avec le métier d’ingénieur pétrolier.
Un ingénieur du secteur pétrolier sera amené à beaucoup voyager : on attendra alors forcément de lui une grande capacité d’adaptation et un goût pour la découverte et la nouveauté.
Secteur hautement sensible et dangereux, le pétrolier exige de redoubler de rigueur et de vigilance dans l’ensemble des missions. Toujours alerte, l’ingénieur pétrolier devra constamment se tenir au fait des règles de sécurités, procédures et protocoles en vigueur, et veillera à leur bonne application.
Enfin, des capacités à travailler en équipe et à manager celles-ci seront exigées, l’ingénieur pétrolier étant régulièrement amené à gérer des équipes. Un bon sens du relationnel constitue alors un gros plus.
La rémunération s’élève à environ 3 600 € brut par mois pour un débutant. L’avantage des métiers du pétrolier, c’est qu’ils ouvrent le droit à un certain nombre de primes, notamment d’expatriation, et qu’ils garantissent à leurs salariés qu’ils soient nourris et logés.
Les plateformes pétrolières recrutent en permanence pour un large choix de métier. Les conditions de travail sont en effet difficiles, et éloignent les employés de leur proche, c’est pourquoi le turn-over y est important.
De nombreux postes sont à pourvoir, quel que soit le degré de compétence ou de responsabilité. Des métiers annexes mais néanmoins essentiels au bon fonctionnement d’une plateforme offshore sont disponibles, comme celui de cuisinier ou d’infirmier.
Plus spécifiquement, des postes très orientés technique, comme ceux de soudeur et de technicien, sont particulièrement prisés.
Les métiers de cadre, comme celui d’ingénieur ou de responsable d’équipe, sont également ouverts au recrutement
Les techniciens pétroliers sont extrêmement recherchés. Les installations étant le cœur de l’exploitation pétrolière, offshore comme onshore, une maintenance et des réparations en cas de panne ou de dysfonctionnement doivent être assurées clef en main par un personnel qualifié.
C’est là la raison d’être du technicien pétrolier. Il exerce en production comme en maintenance.
En production, il conduit l’ensemble des installations, qu’il s’agisse des puits aux stockage du pétrole. Il participe à la production du pétrole de l’exploitation, et en pilote les paramètres et les réglages, sur site ou via ordinateur.
En maintenance, ses missions consisteront en un contrôle et un entretien réguliers, tels que des vidanges de cuves et des réparations de machines.
La vigilance et la rigueur seront de mise sur ce poste où l’anticipation et la gestion des pannes sont au cœur des missions. Une connaissance du monde pétrolier et de ses dispositifs est également essentielle.
Concernant les formations requises, un diplôme professionnalisant tel qu’un BUT ou un BTS sont exigés. Il n’y a cependant pas de spécialité spécifique requise en tant que technicien pétrolier : BTS maintenance, mécanique ou encore DUT génie chimique sont quelques exemples de formations ouvrant les portes à ce métier. Les CAP ou une expérience du BTP peuvent également servir à postuler.
L'ingénieur procédés raffinage réalise des études, essais et tests techniques en vue d’améliorer les procédés d’une raffinerie. Son objectif premier est d’en améliorer la qualité et les rendements.
Epaulé par les services de maintenance et de production, il monitore les indicateurs d’activité de la raffinerie.
L’ingénieur procédé raffinage est garant du maintien des normes environnementales et de sécurité au sein de la raffinerie.
Il doit être au fait des nouvelles réglementations, et effectue en ce sens une veille technologique des installations techniques, équipements et procédés. Si un nouveau procédé technique devait être appliqué, l'ingénieur procédé raffinage s’assure de sa faisabilité, étudie ses conséquences sur la production et adapte l’installation en conséquence.
Il étudie les axes d’amélioration en analysant les dysfonctionnements, et en effectuant des diagnostics afin d’optimiser son secteur.
Du cuisinier à l’ingénieur en passant par le technicien, le soudeur ou le directeur commercial, le domaine pétrolier offre un vaste choix de métiers passionnants.
Un diplôme professionnalisant comme un CAP, un BUT ou un BTS vous ouvriront la voie à un grand nombre d’opportunités.
Pour des postes plus ciblés et à hautes responsabilités, un bac+ 5 s’avérera nécessaire.
Quel que soit le métier envisagé, le secteur pétrolier est particulièrement sensible, et ses missions ne sont pas à prendre à la légère.
Les conséquences d’un manque de rigueur sont particulièrement préjudiciables, compte tenu des substances toxiques et des installations lourdes impliquées. Technicien comme ingénieur devront faire preuve d’une grande vigilance et réactivité au quotidien.
La prise de conscience écologique a créé de vastes mouvements luttant pour l’essor des énergies renouvelables.
Malgré cela, l’extraction du pétrole est une activité qui a encore de beaux jours devant elle. C’est grâce à “l’or noir” que la plupart des manufactures fonctionnent, et que les plastiques ou lubrifiants sont fabriqués.
Les plateformes pétrolières continuent ainsi d’être des pôles majeurs de création d’emplois stables. Qui plus est, l’industrie pétrolière sera un acteur majeur dans la transition écologique.